C’est la principale proposition de Samuel Tual, PDG du groupe Actual, spécialiste des ressources humaines, de l’intérim et de la formation,et président du Médef de la Mayenne s’il était élu à la fonction première de la France. Avant le premier tour de l’élection présidentielle, qui se tiendra le 23 avril, Ouest-France Entreprises fait le tour de la Normandie, la Bretagne et les Pays de Loire, pour savoir ce que les acteurs économiques feraient s’ils étaient élus.
Si vous étiez élu président de la République, quelle mesure conserveriez-vous ?
Je conserverais la loi travail et notamment la partie qui introduit la flexisécurité. Dans ce domaine, la loi a mis le curseur au milieu du gué. Notamment en ce qui concerne les différents contrats et formes de travail qui existent à côté du CDI. Intérim, travail en temps partagé, contrat de mission, devraient être encouragés et développés. Ces nouvelles formes d’emplois doivent aider les jeunes générations à s’intégrer dans le monde du travail. Mais les ruptures de contrat doivent être sécurisées, car il n’est pas envisageables que la protection sociale soient absente.